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Rencontres babelit@s

(Date: 18 octobre 2004)

Les buts principaux sont d’échanger des expériences, des points de vue, des questions entre nous autour d’un thème particulier ayant trait évidemment à notre participation à Babels. Il ne s’agit pas de clore une question mais au contraire de l’ouvrir et d’en découvrir de nouvelles qui lui sont liées.

Rencontres babelitas 1
Rencontres babelitas 2
Rencontres babelitas 3

Rencontres babelit@s sur le forum : cliquez ici.

Rencontres Babelitas numéro 1

Samedi 4 septembre 2004 au local Babels-fr (Paris).

Thème de discussion : Archivage automatique & intérpretation

 Archivage indexé automatique du travail des interprètes lors des Forums sociaux et diffusion en direct sur Internet grâce au projet Nomad. L’expérience des traducteurs-trices qui ont l’habitude de la problématique de la « trace » et l’expérience des interprètes qui travaillent plutôt sur une problématique de la « performance » doivent pouvoir s’enrichir l’une l’autre.
 Problèmes liés à la constitution d’une mémoire des Forums sociaux à partir du travail de volontaires.
 Problèmes liés à la diffusion et l’utilisation de cette archive et donc aux droits de propriété et d’usage.

4/09/04

Texte pour aider aux premiers échanges : Des technologies pour équiper les débats citoyens : l’expérience NOMAD, par Christophe Aguiton et Dominique Cardon.


Rencontres Babelitas numéro 2

23 septembre 2004 au local de Babels-fr à Paris.

Thème de discussion : Les cabines mixtes

Dans le cadre des forums sociaux, on a fait le choix de faire appel à des interprêtes bénévoles pour une compréhension entre locuteurs de langues différentes. Dès lors il faut prendre en compte que les professionnels bénévoles ne seront pas suffisant, d’où le fait que les gens qui n’ont jamais interprété soient les bienvenus. Or cela pose un certain nombre de problèmes d’ordre éthiques et pratiques qu’il faut rappeler. La sélection et le refus de débutants va à l’encontre de l’esprit de bénévolat. Il y a par contre une nécessité de mise en situation et de sensibilisation préalable : confronter les bénévoles non professionnels à la réalité de l’interprétation. Faire en sorte que les débutants soient dans la même cabine qu’un professionnel permettre cela dans une certaine mesure.

L’un des problème majeur vient de l’inexpérience des débutants et non-professionnels. Dans les cas extrèmes, ne sachant vraiment en quoi consiste l’interprétation, ils n’y arrivent pas du tout et abandonnent leur tâche et vont faire du tourisme. Cela est aussi un problème éthique, dans le cadre où le budget des forums sociaux sont limités et qu’ils financent le déplacement et le logement des interprètes. De plus, l’autre interprête de la cabine se retrouve seul, ce qui est physiquement impossible.

23/09/04

Un autre problème essentiellement éthique est que certains non-professionnels n’ont aucune connaissance déontologique qu’ont les interprêtes. Cela peut entraîner des dérives qui sont un manque de respect pour le public. Par exemple certains se sont mit à applaudir, ont fait des commentaires, ou même ont refusé de continuer à interprêter selon qu’ils étaient d’accord ou pas. L’interprête a une obligation de réserve, même s’il est militant.

Des réunions préparatoires entre non-professionnels et professionnels permettraient de faire un point sur les questions éthiques, expliquer le B.a.Ba du métier, et quelques essais pour que les gens voient s’ils se sentent capables ou pas, des petits exercices d’entraînement ou de simulations pourraient être faits, bien que les conditions, notamment par rapport au stress, ne seraient pas les mêmes qu’en cabines. Mais l’éloignement géographique est un problème pour cela. Si les non-professionnels se retrouvent dans une cabine avec un professionnel, celui-ci peut lui faire un petit brief, et éventuellement lui donner quelques conseils au fur et à mesure des débats. Voire communiquer aux interprêtes qui vont travailler ensemble leurs coordonnées respectives pour qu’ils puissent se préparer ensemble et s’échanger des conseils.

Par contre, faire des cabines mixtes en soi pose d’autres problèmes.

Les plannings sont la plupart du temps changent à la dernière minute s’ils ont été fait à l’avance, les interprêtes sont répartis selon leurs thèmes de prédilections pour les débats techniques. Dans ces conditions là il semble difficile d’être sur que tous les débutants se retrouveront dans une cabine « mixte », avec un professionnel ou du moins un expérimenté. Le professionnel est là pour aider, mais il faut le rappeler, en aucun cas pour faire le travail tout seul.

Pour autant on ne peut considérer qu’il s’agit d’une formation, on ne devient pas interprète après avoir fait quelques exercices rapides de préparation « super accélérée » et traduit pendant deux heures par jour pendant la durée d’un Forum Social.


Rencontres Babelitas numéro 3

Thème. Traduire et être traduit-e

Mercredi 27 octobre au local de Babels-fr à Paris

Ces troisièmes rencontres seront spéciales dans le sens où nous inviterons aussi des personnes qui ne sont pas des interprètes ou des traducteurs-trices.

27/10/04

Textes liés au thème de discussion afin de faciliter les premiers échanges. Ces textes ne sont pas le but de la réunion, ils ne représentent qu’une aide afin de se familiariser avec un aspect du thème et commencer à parler :

TEXTE 1

Les Babelitos a Babel.
Par Francis de Chassey

Texte complet : en format PDF ou en format RTF

Bombay, le 25.01.04.

Chers amis,

Aujourd’hui, je vais parler de langues, m’excusant encore une fois de plus de ne pas mettre ces epices d’une langue ecrite que sont les accents et qu’il faudra que vous ;ettiez en lisant. C’est because ce foutu clavier anglais qui me met deja du q partout a la place de l’innocent A, du w pour le z, du ; pour le M comme vous venez de voir, et inversement…

[...]

Mais pour conclure sur cette question de langues, je voudrais raconter ce qui m’est arrive et qui donne une autre leçon. On est venu demander dans les locaux de Babel quelqu’un qui voudrait bien lire un texte français. J’étais la, et ça je pouvais faire : j’y suis aller. Il s’agissait d’un groupe de Dalit, c’est a dire d’intouchables de la région qui avaient organise une séance de chants rythmes, de lecture de poésies et d’autres textes écrits par certains des leurs. Tous les autres textes étaient en marathi, parfois introduits en anglais. Mon texte français a moi était extrait de l’autobiographie de Daya Pawar, traduite en français a la Découverte, coll. Documents, avant-propos de G. Poitevin sous le titre « Ma vie d’intouchable ». Il racontait sa prise de conscience et sa révolte naissante devant la découverte de sa condition, des sa petite enfance au village de ses parents et surtout a son arrive a l’école du district (« c’est surtout a mon arrivée a l’école que mon esprit a pris son vol comme un oiseau dans le ciel »). Il s’apercevait qu’il était plus fort que les petits brahmanes, cite en exemple auprès d’eux par l’instituteur, luisette pourtant brahmane.

Je me suis inquieté de la présence de francophones dans l’assemblée et j’ai vérifie avant de lire qu’il n’y en avait pas. Mais ce n’est pas cela dont se souciaient les organisateurs et apparemment qui intéressait le public constitue essentiellement de Dalits et de gens parlant le marathi. J’ai donc lu de la manière la plus vivante en y mettant toutes les intonations ce beau texte que j’étais seul à comprendre. C’était apparemment pour rien, pour moi, pour la gloire comme on dit. En fait j’avais compris, et l’auditoire le prenait comme ça, que ce faisant je rendais hommage a cet homme, a ces hommes et a leur lutte. Eux écoutaient la musique de cette langue lointaine et qu’on leur avait peut-être dit prestigieuse et ils étaient fiers, je suppose, que l’un parmi eux, si souvent misérables et emprises, soit connu et reconnu si loin. J’ai été fort applaudi et me suis promis de lire en entier ce beau récit de vie. [...]

Francis.de-chassey@wanadoo.fr, le 25.01.04

TEXTE 2

Mais qui sont donc les interpretes ?
Par Christopher THIERY

Texte complet : cliquez ici

Rencontres babelit@s sur le forum : cliquez ici.
Photos : Pascal.

 
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