Salut à tous,
Ce débat est un espace qui nous est alloué pour présenter le réseau, ses
activités, et nouer un dialogue avec les gens qui ne nous connaissent pas
peut-être. Ou pas assez bien. C’est aussi l’occasion rêvée pour discuter
avec toutes les personnes qui nous ont contactés au cours de ces derniers
mois et à qui nous avons dit « non ». Mais surtout, un moment privilégié
pour expliquer ce qu’a fait et ce que fait Babels : ce serait bien de
montrer tous les « métiers » qui entrent en jeu quand on fait appel à
Babels pour organiser l’interprétation d’un forum social. Du recrutement
des interprètes au travail invisible de la brigade financière, de la
planification à la traduction des documents, en passant par les problèmes
logistiques, etc….
Mais… il faut des intervenants babéliens !
– qui est partant pour parler de son expérience dans babels ? Le public est
composé de membres d’associations, de réseaux et d’ONG français qu’on
retrouve dans tous les forums sociaux, pratiquement. Ce serait vraiment
bien que tous les groupes de travail soient représentés. Qui a envie
d’expliquer ce qu’elle/il fait dans la brigade financière ? dans la
planification ? dans transtrad ? dans nomad ? pour le recrutement et la
formation des volontaires ? dans babels-tech (les outils développés par
babels, ce serait bien d’en causer aussi, non) ?
– Ceci suppose de payer/rembourser des allers/retours pour Angers. On a
rendu le reliquat FSE… quels sont les fonds dont Babels dispose au juste ?
(budget amorce ? autre chose ?)
Précision importante : s’il est possible de financer les A/R à Angers, je
suis volontaire pour me coltiner le budget (avec les conseils et
injonctions de la brigade financière, ça va de soi).
FR
Proposition de déroulé de séminaire
But du jeu : présenter Babels et engager un dialogue avec les
organisations qui ont pu faire appel à Babels ou le souhaitent mais ne
comprennent pas toujours nos réponses.
Modérateur : Florent Schaeffer, Cedetim
1) Qu’est-ce que Babels et que fait Babels ?
Récit depuis Florence, les chiffres + témoignages d’interprètes, coordi.
Florence, Annemasse, Paris, Mumbaï... trois mots de présentation et
d’historique.
> Que font les coordinations de Babels ?
> Témoignage d’un des organisateurs du FSE 2002 et/ou 2003 : comment
avaient-ils envisagé l’interprétation ?
Quand les organisations, associations, réseaux, mouvements, etc... font
appel à Babels, quelles sont leurs attentes ? Quelle image ont-ils de
Babels ? Quelle est leur réaction quand on leur répond négativement ?
que font-ils en cas de réponse négative ?
Concrètement, comment fait-on pour préparer un forum social du point de
vue de l’interprétation et quelles solutions a-t-on développé chez
Babels ? Quel est le circuit suivi par Babels lors d’un forum ? Qui
intervient (quels sont les différents groupes de travail qui doivent
intervenir dans la préparation d’un événement) ? Montrer de quoi nous
avons besoin pour assurer une interprétation adéquate, respectueuse du
message des intervenants et du travail des volontaires.
2) Exercices concrets
demander aux gens de répéter ce que quelqu’un est en train de dire,
interagir avec le public et tenter de le mettre en situation. Tout
dépend de l’équipement qu’on a.
>Exercice sur des mots difficiles à traduire, pour mettre en lumière les
différences entre les pratiques d’une langue à l’autre, la difficulté de
traduire les notions, les concepts, etc...
3) Quel est le rôle de l’interprétation dans un forum social ?
L’idée qui revient le plus souvent, c’est que, grâce à Babels,
l’interprétation coûtera moins cher et donc, le budget en sera réduit
d’autant. Ce n’est pas si simple, ni la finalité première. Expliquer le
fait que les outils sont politiques, qu’ils permettent un processus d’
"empowerment", cf Nomad. Parler aussi du débat entre pro/non-pro,
volontaires/payés : qu’est-ce que cela veut pour un pro d’interpréter de
façon volontaire ?
Expliquer aussi que Babels permet la présence de langues jusqu’à présent
délaissées et donc, la présence de communautés qui n’ont pas accès à la
tribune d’habitude : via Babels, vise à promouvoir la diversité
linguistique au sein du mouvement altermondialiste, parce que cette
dernière permet aussi d’ouvrir la tribune à ceux qui n’y ont jamais accès
d’habitude. Donc, à la société civile, qui peut être différente des
cadres militants habituels et habitués à se servir de l’anglais pour
intervenir dans une enceinte internationale. Ex : langues des signes,
quichua, langues africaines, etc...
>débat
>contacts dans Babels
Proposé par : Stéphanie Marseille, Jeanne Gaffet, Emmanuelle Rivière