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Accueil > Event-related > Archives > FSA Quito 2004 Rapport FSA : Isabel(Date: 15 avril 2005)
L’idée de départ était de transmettre les infos que Silvia et moi possédions concernant la sélection et la planification à nos collègues d’Amérique latine. Au début, c’était Silvia qui s’en occupait, et c’est donc elle qui a transmis dans un premier temps les informations sur la sélection. J’ai quoiqu’il en soit donné moi aussi des conseils à certaines personnes en Amérique sur la façon de procéder à la sélection : de combien de personnes avait-on besoin, quelle était leur combinaison linguistique et leur niveau de compétences. Il s’agissait bien sûr seulement de proposer une façon de travailler, pas d’imposer un plan d’action définitif. Je crois que la réunion que nous avions tenue, Bettina, Monica et moi, à Quito un mois avant le FSA a été cruciale. Elle avait deux objectifs : “Briefer” Monica et Bettina sur l’organisation et la sélection : comment cela fonctionnait, et comment travailler sur place ; préciser les critères de sélection : quel était exactement le niveau de compétences des interprètes et quelle était la différence entre les langues A, B et C. Organiser plusieurs rencontres avec le Comité organisateur de Quito afin de mettre au point avec eux l’organisation du travail : budget, nombre d’interprètes nécessaires, langue des orateurs, nombre de conférences à traduire... À ce sujet, je dois reconnaître que les relations entre le Comité organisateur et Babels n’ont pas très bien fonctionné : le nombre de conférences indiqué au départ a changé plusieurs fois, de même que le budget qui n’a finalement jamais été défini. En ce qui concerne les langues de chaque événement, nous avons été confrontés principalement à deux problèmes : le Comité organisateur ne s’en est occupé qu’au tout dernier moment (2 jours avant le début du FSA), et nous avons eu affaire à deux personnes différentes pour cette même question, qui nous ont présenté des exigences complètement différentes à un mois d’écart. Deux semaines avant le début du FSA, j’ai reçu toutes les infos sur les interprètes qui avaient été sélectionnés par les « coordinateurs linguistiques ». C’est à ce moment-là que j’ai commencé à préparer le tableau qui serait utilisé pour faire le planning une fois sur place à Quito. Comme je l’ai dit précédemment, je n’ai pas moi-même participé à la sélection des interprètes, mais je suis tombée sur des problèmes en m’occupant du planning (qui est absolument indissociable de la sélection). Les renseignements concernant les langues des interprètes et leur niveau de compétences n’avaient pas été correctement transmis : en discutant avec les interprètes à Quito, nous nous sommes rendus compte que beaucoup d’entre eux possédaient d’autres combinaisons linguistiques qui auraient pu être utiles si nous l’avions su avant, et leur niveau n’était pas toujours le même que celui indiqué. Il faut savoir qu’il n’y a pas que les langues A et B qui sont importantes, mais aussi les langues passives (C), qui avaient été pratiquement oubliées lorsqu’on m’a envoyé les infos. Par ailleurs, les critères de sélection n’avaient pas été bien définis, et je pense que cela a été notre principal problème. Je crois pour ma part que cela nécessite un énorme travail de réflexion : militants ou professionnels ? plusieurs langues passives ou seulement deux langues actives ? Il faut également renforcer la communication entre les coordinateurs linguistiques. Dans de nombreux cas, une place vide dans une cabine peut être prise par une personne d’une autre cabine si nous disposons des bons canaux d’informations entre nous. Si ma principale préoccupation au départ était plutôt la planification, j’avoue que c’est maintenant le processus de sélection qui me paraît le plus important : il faudrait clarifier la question ou bien nous allons au devant de nombreux problèmes de traitement préférentiel ou inégal des interprètes. (Babels-Transtrad
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